Restauration des remparts médiévaux - Saint-Emilion (Gironde)
Relevé des remparts de Saint-Emilion, par LS, Arc&Sites
Fondée autour d’un monastère bénédictin établi sur le promontoire rocheux, la ville de Saint-Emilion devient au XIème siècle une étape importante sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle connait alors un développement économique et une croissance démographique sans précédent.
Avec le mariage
d’Aliénor d’Aquitaine et d’Henri Plantagenêt (futur Henri II roi
d'Angleterre) en 1152, la Guyenne devient Anglaise et se retrouve au centre de
la rivalité entre les royaumes de France et d'Angleterre. Comme de nombreuses
villes du Sud-Ouest, Saint-Emilion est alors fortifiée. Les remparts de la
ville subissent différents assauts lors de la guerre de Cent ans (1337-1453),
puis lors des guerres des Religions (1562-1598). Sous Louis XIV, le report de
la défense du royaume aux frontières entraine le démantèlement et l’abandon de
nombreuses fortifications de villes et villages de France, devenues inutiles.
En 1886, le classement par l’Etat des remparts de Saint-Emilion au titre des
monuments historiques marque un tournant important dans la préservation du
patrimoine de la ville.
La Ville de Saint-Emilion a confié la restauration et la mise en valeur de ses remparts à l'agence Arc&Sites.
Remparts de Saint-Emilion, Arc&Sites
Remparts de Saint-Emilion, Arc&Sites, R. Desalbres
|